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Délicate et saine

Journal d'une reconversion professionnelle. Ou comment passer de Directeur Travaux à Charcutier Traiteur.

Libéré, délivré !!!!

Libéré, délivré !!!!

Que diable a t-il bien pu lui arriver depuis ce dernier post ?

 

Le gel des saints de glace l’a t-il plongé sous une épaisse calotte glacière tels Hibernatus ?

 

Ou parti en Laponie pour y apprendre les secrets de la viande de rennes, il y aurait rencontré la spiritualité Saami et serait rentré dans les ordres, loin de toute civilisation, dans un monastère en bois à jouer du tambour magique… ????

 

Non il n’en est rien. En fait juste l’absolue nécessité de me replier sur moi-même et de concentrer mon temps et mon énergie à la préparation de mon examen.

 

Il s’en est passé des choses depuis mon dernier post. Un stage d’anthologie chez Hervé Beyrolle à Saint André de Cubzac (article à suivre), un retour aux sources chez Richard Manciet histoire de mesurer la progression et en apprendre plus encore, les portes ouvertes de Stéphanie, l’examen (lire plus bas) et une journée de découverte au château Belle-Vue (article à suivre).

 

Alors puisque c’est la cause de mon mutisme, je me dois de commencer par ça : l’examen.

 

Comment dire ? JE L’AI !!!!!!

 

Et pas n’importe comment, avec mention Très bien !!!!

 

Ma plus grosse fierté est d’avoir obtenu la note de 15,4/20 en pratique. Pourquoi me diriez-vous ? C’est somme toute bien mais pas brillant !!! Sauf que dans les faits, il est très rare de dépasser les 14 en pratique. 16 est la note qu’obtiennent les MAF (meilleurs apprentis de France). Avec cette note, je m’en approche alors je me dis que maintenant c’est sûr, je suis dans le vrai.

 

C’est à présent un fait, je SUIS Charcutier Traiteur.

 

J’ai tellement reçu cette année de la part de mes patrons, mes maîtres d’apprentissage et de mon professeur Philippe Brizet. C’est grâce à eux si ce projet devient un peu plus réel. Bien évidemment tout n’est pas tombé du ciel. Il ne suffit pas d’être aux bons endroits pour apprendre, mais celui qui en a la volonté, la passion et l’abnégation, peut comme moi s’épanouir au sein d’une profession qui a tant à donner.

 

Mais tout ceci n’est pas une fin en soi, bien au contraire. C’est plutôt le début même. Il reste tant de choses à faire : préparer le lancement de l’activité, créer le laboratoire, établir les recettes, rencontrer les fournisseurs… C’est un savant mélange de peur et d’excitation avec une pointe de fierté et de pudeur.

 

Les premières rencontres avec mon public sont très encourageantes : la démarche, l’histoire, les produits interpellent et séduisent.

 

Je peux à présent tenir la promesse que je m’étais faite de produire une charcuterie qui mettrait en valeur mes origines Médocaines.

 

Ma vie prend un virage radical car j’ai étais acteur de cette renaissance. Je n’ai pas oublié qu’avant cette formation, tout aurait pu s’arrêter, brisé par le désespoir, la fatigue et le stress.

 

Je n’oublie pas non plus ceux qui m’y ont aidé et qui ont cru en moi.

 

Alors pardon pour la lecture fastidieuse mais je tiens à remercier du fond de mes tripes :

 

Ma femme sans qui rien de tout cela n’aurait été possible.

Mes filles Elise et Camille qui acceptent de se nourrir presque exclusivement de cochon depuis un an J

Ma famille : ma mère, Thierry et Brice qui me soutienne quoi qu’il arrive.

Mes amis : Guillaume (toujours là), Vincent qui m’a toujours suivi et m’a fait confiance, Jean Michel qui comme l’Auvergnat m’a donné 4 bouts de bois ;-) et tellement plus.

Christophe qui me laisse faire mes expériences dans son atelier.

Jean et Monique que je devrais même citer dans la famille tellement ils sont prépondérants.

Jean Charles qui a toujours répondu présent pour tous les moments dûrs.

Les fines gueules toujours prêtes à gouter et partager une critique avisée : Hervé, Flo, Guy, Patrick, Christophe, Benoit, Matthieu…

Nico le bienveillant jamais très loin.

Mes patrons : Cyril Gassian, Richard Manciet, Philippe Capdevielle et Hervé Beyrolle pour avoir accueilli ce mec sorti de nul part et lui avoir laissé sa chance.

Mes tuteurs : Denis et Cédric qui m’ont fait une place entre eux deux et quelle place !

Nicolas, Christophe et Philippe pour leur science et leur bienveillance.

Philippe, Frédéric, Didier, Justine et Karine pour m’avoir inculquer l’organisation.

Un énorme merci à mon professeur Philippe Brizet qui est allé bien au delà de son rôle de professeur et dont je disais récemment qu’il méritait largement son titre de BON MEC. Tout ceux qui ont fait du sport à haut niveau savent combien ce qualificatif vaut plus qu’un palmares long comme le bras.

Merci à Mme Hasner, ma conseillère au Pôle Emploi qui a cru en moi dès le premier jour.

Merci à Mr Bru et Mme Goudenège de la chambre des métiers d’Aquitaine pour leur écoute.

Et merci à tous ceux qui suivent mon histoire de prêt ou de loin.

 

Promis je ne serai plus silencieux aussi longtemps mais j’en avais besoin.

 

A très bientôt pour suivre mes aventures et mes charcuteries médocaines.

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